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J'ai écrit, filmé et photographié

9 décembre 2008

Persuasion : La Cde assure la garantie du service. » Quotidienmutations Supplément Promote 2008

La Camerounaise des Eaux déporte sur le site de Promote une mini industrie de traitement d'eau potable.
Leyla Kaïgama


Pour sa première participation au salon de l'entreprise, la Camerounaise Des eaux (Cde) a déployé une véritable artillerie lourde. Dans son stand, un matériel assez important est disposé sur des tables et armoire pour le grand plaisir des nombreux visiteurs qui y viennent. Pour satisfaire la curiosité de ces messieurs et dames, un personnel qualifié et disponible répond invariablement aux préoccupations des visiteurs. Des conseils leur sont prodigués sur notamment la qualité de l'eau. Notamment pour ce qui est de la coloration qu'on observe dans l'eau celle-ci peut avoir plusieurs causes (casse survenue sur le réseau, vieillissement des conduites domestiques etc) la Cde conseille la décantation de cette eau avant la consommation.

Et comme pour bien montrer que l'eau qu'elle produit et distribue est saine à la consommation, l'entreprise procède à des démonstrations de traitement de l'eau. Et c'est d'ailleurs le principal centre d'attraction dans ce stand. Et pour le faire , des bidons d'eau recueillie dans le fleuve Nyong à Mbalmayo et un mini laboratoire de traitement constituent les outils de démonstration du traitement de l'eau à l'état brut. Avec des tubes, des réactifs et des équipements d'analyse comme le ph-mètre, le calorimètre et le spectrophotomètre entre autre, l'eau est traitée et analysée en live par le responsable du service laboratoire de contrôle qualité de l'eau, Emmanuel Alomba.

A quelques centimètres de là, deux types de branchement y sont exposés. Un en diamètre 20, branchement standard pour les maisons d'habitations et l'autre en diamètre 40 pour les usines et grands bâtiments. Sur les raisons de sa présence à Promote, le chef de cellule de la communication, Serge Essouma, ne manque pas de les préciser. " Être plus prés de sa clientèle, assurer notre notoriété, nouer des contacts d'affaire". La société pour bien montrer qu'elle est l'interlocuteur du citoyen camerounais en matière d'eau potable désaltère les nombreux curieux qui prennent d'assaut le site de l'exposition de la Foire Promote 2008.

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9 décembre 2008

Sécurité : Promote sous haute surveillance. Quotidienmutations Supplément Promote 2008

Le site du palais des Congrès fait désormais l'objet d'une attention particulière à la faveur du salon de l'Entreprise.
Leyla Kaïgama


Entrée, sortie, enceinte et alentours, il n'y a plus un seul coin ou recoin du palais de congrès qui ne soit patrouillé. Hommes et bêtes regroupés par zone y veillent avec grand soin. Chaussés de rangers et coiffés soit d'un béret et munis d'une arme à feu ou d'un stylo, soit d'une casquette avec comme matériel de travail une matraque ou un gros chien lié à son maître par une chaîne, l'équipe garde un œil attentif sur tout ce qui bouge. Il n'est plus possible d'errer, sans justifier sa présence, en ce lieu devenu charmant et plein d'espoir pour les entrepreneurs nationaux et internationaux.
Selon le délégué général de Promote, Pierre Zumbach, " la sécurité est un souci principal et ça a toujours bien marché jusqu'ici ". Compte tenu des 1000 exposants et des visiteurs attendus, soit 100 000 visiteurs contre 80 000 lors de l'édition précédente, les effectifs de la sécurité ont été revus à la hausse.

Sans pour autant donné des chiffres et d'amples précisions, il affirme que sur le site on retrouve " la gendarmerie, un service privé de vigiles, des chiens et maîtres chien, la police et des civiles ". Du côté du comité d'organisation on parle simplement de " mesures renforcées et d'innovations " sans rentrer dans les détails. Ainsi pour parler du fonctionnement après observation, les personnes désirant se rendre dans l'enceinte du Palais se frottent à l'entrée aux vigiles de la société privée de gardiennage qui vous questionnent et vous identifient. A quelques mètres d'eux, leurs confrères feignent de ne pas s'intéresser à ce qui se passe, chiens à l'appui et prêts à rattraper des fugitifs dans leur course. Elles sont ensuite dirigées vers des gendarmes assis autour d'une table, qui procèdent alors à leur identification.

Troupes
Ayant décidé de requérir l'anonymat, l'un des gendarmes explique : " notre rôle c'est d'abord le renseignement et l'identification et nous sommes d'ailleurs toujours prêts à agir quand c'est nécessaire. Les civiles se confondent dans la masse et la police va se charger un peu de la circulation au sommet ". C'est ainsi qu'on les retrouve à tout bout de champ, de la base au sommet, toujours aux aguets.
Cependant ces hommes qui s'attelaient encore la veille de la cérémonie d'ouverture à garder un œil sans grande pression sur les ouvriers, demandeurs d'emploi, quelques responsables de stands occupés à aménager leur espace et les membres du comité d'organisation ont dorénavant intérêt à être plus vigilants, l'évènement va drainer beaucoup de visiteurs.

Face à ce flux sur le site, et tel que le prévoit le document relatif au déroulement de l'évènement certains exposants qui le souhaitent peuvent assurer leur propre garde par mesure de prudence. Ce qui ne dispensera pas ces troupes spéciales de travailler avec celles implantées depuis le début des travaux. Ce choix a d'ailleurs été validé par bon nombre d'exposants qui trouvent moyen le service de sécurité engagé par les organisateurs de Promote. C'est ainsi que sur le large périmètre qu'occupent les exposants Français, d'aucuns préfèrent encore solliciter par sous-traitance les services d'autres agences de sécurité. Et pour l'instant aucune infraction signalée n'a encore été commise dans les stands. Du côté des visiteurs, le fait de les voir tenir leur sac à main et leur téléphone portable légèrement laisse croire qu'ils s'y sentent en sécurité.

4 octobre 2008

Danses sportives : Une fédération en plein essor. Quotidien Mutations

Par Leyla Kaïgama - 04/10/2008

Grâce à ses activités, la Fecadansa connaît une réelle implantation sur le territoire camerounais.

 

© membres.lycos.fr

C'est le 4 février 1999 que les danses sportives et assimilées se sont véritablement implantées au Cameroun. A cette période, le gouvernement camerounais a accordé à l'Association Camerounaise de danses sportives et assimilées (Acadansa), la personnalité et la capacité juridiques nécessaires à la réalisation de ses activités. Faire des danses sportives une discipline à part entière, comme tous les autres sports, était le principal objectif de l'Association. De 1999 à 2008, les efforts des responsables de l'association n'auront pas été vains. Déjà 10 éditions de la coupe du Cameroun de danses sportives et assimilées ont été organisées. Et la dernière en date est celle du samedi, 27 septembre 2008.

L'évolution de l'association aidant, le 15 juillet 2001, l'Acadansa adapte ses statuts à la charte nationale des sports et aux normes internationales. Elle engage des négociations pour son affiliation à la Fédération internationale des danses sportives (Idsf) et prospecte les possibilités de partenariat avec toute organisation oeuvrant dans la promotion des danses sportives et assimilées. Quatre mois plus tard, le 4 novembre 2001, l'Acadansa est admise par le présidium de la Idsf comme membre provisoire, pour être confirmée membre de plein droit en juin 2005.

Le nom de fédération est accordé à l'association, par le ministère des Sports et de l'Education physique et sportive, le 15 février 2005. C'est ainsi que l'Acadansa devient la Fédération Camerounaise des danses sportives et assimilées (Fecadansa). Par ailleurs, on va assister le 22 décembre de la même année, à la remise du trophée au meilleur danseur par le Président de la République, Paul Biya, pour le compte de la 7e finale.

Techniquement, la Fecadansa c'est : 55 associations, 5029 danseurs et danseuses dont 1250 licenciés, 145 moniteurs et maîtres de danses, 31 juges et officiels techniques et 17 rythmes de danses sportives pratiquées (latines, standard, de salon, camerounaises). Les compétences d'encadrement, pour citer les moniteurs et les maîtres sont évaluées à travers des tests écrits oraux et pratiques selon les textes de la fédération.
A ce jour, elle compte six ligues provinciales : au Centre, à l'Est, au Littoral, au Sud -Ouest, à l'Adamaoua, et une nouvelle venue à l'Ouest et espère en créer davantage sur l'ensemble du territoire national. Cette expansion aura également des répercussions au niveau des activités de la fédération ; comme l'a annoncé Jonas Syapze, le président de ladite fédération, "la danse Hip Hop sera une discipline agréée par la Fecadansa dès l'année 2009"

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